Vos croyances sont-elles dans le TOP 10 des croyances limitantes ?

Ces dernières années, on entend le mot « croyance » à tout bout de champ et sur différents thèmes. Dans le domaine du développement personnel, une croyance est un jugement de la réalité, un a priori, une règle, que nous avons intériorisée et que nous considérons comme immuable sans avoir la moindre preuve de sa véracité. On appelle « croyance limitante » une pensée qui vous bloque dans l’atteinte de votre objectif et parfois même dans vos rapports aux autres.

J’ai eu envie de vous partager le top 10 des croyances limitantes pour vous permettre de peut-être vous reconnaitre. Si c’est le cas, bonne nouvelle !!! Cela signifie que votre blocage peut-être débloqué à conditions de bien vouloir lâcher ce qui vous « permettez » peut-être de rester dans votre zone de confort.

Il est trop tard pour…
Ce qui est bien avec cette croyance, c’est qu’elle est en train de disparaitre petit à petit. Et oui, qui n’a pas autour de lui une personne qui a claqué la porte de son ancienne vie pour se lancer dans un nouveau projet, un nouveau boulot, un nouveau sport et qui est même retourné sur les bancs de l’école. Du coup, difficile de se cacher derrière cette croyance aujourd’hui en stagnant puisque le contre exemple est notre ami J Ah si, cela permet souvent d’introduire une autre croyance « Oui mais moi c’est différent. Toi tu as de la chance ». Pour tous ceux qui sont adeptes de cette phrase, sachez que mettre sous le coup de la chance tous les efforts fournis pour réaliser son rêve peut-être légèrement…irritant 😉

Je ne suis pas créatif
Avant de pouvoir dire que vous n’êtes pas créatif, la 1e question à vous poser est « Selon moi, qu’est ce que j’appelle être créatif ? Qu’est ce qu’il faudrait que je fasse pour ne plus penser cela de moi ? ». Et oui, vous pouvez être créatif en faisant la cuisine, dans votre manière de remplir le frigo, dans la création manuelle d’objets, dans l’idée de créer quelque chose (même si vous n’êtes pas en mesure de le faire vous-même), dans l’organisation d’une soirée ou même d’une sortie ciné. En gros, être créatif est un concept très vague qu’il serait intéressant de creuser pour connaître vos critères du « parfait créatif ». Une fois que vous aurez vos critères, quelle pourrait être la 1e petite étape qui vous permettrez de supprimer définitivement cette croyance ?

Je ne suis pas fait pour ça
Cette croyance rejoint un peu la précédente. L’idée est donc de définir quels sont selon vous, les critères nécessaires pour faire ce boulot ou cette tâche que vous pensez ne pas pouvoir faire sous prétexte que la vie ne vous a pas donner les compétences pour ? J Et hop, faites une toute petite action pour vous prouver que ce n’est pas si vrai que cela.
Avouons-le, en dehors de l’idée de croyance, cette phrase peut aussi être une bonne excuse pour ne pas trop se donner de mal.

Je n’ai pas le droit de me tromper
Alala, cette obsession de la perfection peut avoir différentes conséquences. Par exemple, vous risquez de vous sentir sans cesse en situation d’échec si vous n’avez pas évalué en amont ce que vous appelez « se tromper ». Il y a de grandes chances que vous vous disiez en permanence « j’aurais pu faire mieux ». Une autre conséquence beaucoup plus bloquante, c’est qu’à ne vouloir prendre aucun risque de vous tromper, vous risquez fortement de ne rien faire. Vous vous direz alors « c’est pas le bon moment », « il me manque X informations », « je ne suis pas prêt(e) »…
La grande question à se poser pour sortir de ce cercle infernal de la procrastination serait « Et si je me trompais, quelles seraient vraiment les conséquences négatives pour moi ou les personnes de mon entourage ? ». Il y a de grandes chances que vous en veniez à la croyance suivante J

Si je fais cela, tout le monde va se moquer de moi
Voici une belle croyance totalement contrôlée par votre ego. Cette croyance vient titiller votre blessure d’humiliation en vous rappelant que tout le monde vous attend au tournant. La vérité est que oui il est possible que certaines personnes se moquent de vous, mais vous ne pouvez pas le savoir avant de l’avoir fait. Et puis, il y aura aussi des gens pour se moquer de vous si vous ne faites rien alors autant aller vers l’action qui vous rapproche le + de votre objectif non ?
Pour éradiquer cette croyance, vous aurez certainement un travail à faire sur votre confiance en vous. Les personnes qui ont confiance en elles, acceptent que les autres puissent juger leurs actes mais sont par contre totalement imperméable à cela puisqu’elles gardent en tête pourquoi elles agissent.

« No Pain, No gain »
Cette croyance « On n’a rien sans rien » ou encore dans le domaine sportif « No pain, no gain » était à la base une croyance se voulant stimulante et motivante pour dire que celui qui se donne les moyens n’a aucune raison de ne pas obtenir ce qu’il souhaite. Aujourd’hui, elle est devenue limitante car si vous obtenez un résultat sans avoir souffert, sans avoir transpiré, sans vous être battu corps et âme pour le réaliser, vous serez sceptique face au mérite qui vous revient. Quel dommage non ?
Aujourd’hui, il existe tellement de solutions pour répondre à une problématique, tellement d’outils, qu’il est possible d’obtenir ce que vous souhaitez avec une bonne préparation sans pour autant vous arracher les cheveux. Alors, ne pensez-vous pas que vous avez le droit d’être fier de la réalisation de votre projet même si cela vous a semblé…facile ? J

Si j’ai trop de réussite, quelque chose va me tomber dessus
Alors face à cette croyance, on trouve tout un tas de justifications. Certaines personnes vous diront que c’est l’équilibre naturel de la vie. Certains gagnent, d’autres perdent. Cette croyance se retrouve aussi dans l’expression « La roue tourne ». La roue tourne veut surtout dire que la vie continue et que si tout va mal, vous avez le pouvoir de renverser la situation mais en aucun cas, c’est une affirmation qu’une période noire va se pointer juste après une phase de prospérité par équilibrer quoique ce soit. N’ayez pas peur de mettre en place une vie qui vous correspond parfaitement. Ne culpabilisez pas des belles surprises que la vie vous offre. Ne vous mettez pas des bâtons dans les roues par peur de payer votre succès par la suite.

Je suis comme je suis / C’est la vie, c’est comme ça
Alors celle-ci est certainement la croyance la plus utilisée. J’ai moi-même beaucoup utilisé ces phrases dans le passé et je vous assure que j’étais persuadée que c’était vrai. Je pensais que certaines choses étaient immuables et qu’une fée s’était penchée sur mon berceau pour définir précisément qui je suis et surtout qui je serai jusqu’à ma mort. Ce n’est que plus tard que j’ai compris que j’avais un état d’esprit très rigide envers moi-même en ne me laissant aucune chance d’être différente. Sachez que « la vie n’est pas comme ça » et que vous pouvez être demain totalement différent de celui que vous êtes aujourd’hui. Rien n’est écrit à l’avance et vous êtes le seul à pouvoir décider de qui vous voulez être. Vous ne pourrez alors plus dire « je suis colérique, je suis comme ça », mais « j’ai choisi d’être colérique et je n’ai aucune envie de changer cela ». Sortez du rôle de victime et devenez décideur de qui vous êtes ! Trop facile de tout mettre sur le dos de « la vie » non ?

Je suis trop timide pour rencontrer de nouvelles personnes
Cette croyance peut se retrouver sous différentes déclinaisons (« Je suis trop X pour faire X »). Je vais néanmoins m’arrêter sur cette version là. Nous sommes dans la démonstration de quelqu’un qui va justifier son inactivité en mettant en avant ses faiblesses plutôt que ses talents. Pour rencontrer de nouvelles personnes, être extraverti (pour prendre l’antonyme du timide) ne suffit pas. Evidemment cela aide, mais ce n’est pas LA caractéristique décisive à ce genre d’actions. Alors demandez-vous comment vous pourriez utiliser vos forces pour faire de nouvelles rencontres J

Si je suis vulnérable, je suis faible
Voici une croyance que l’on retrouve plus facilement chez les hommes que chez les femmes. En effet, à la petite enfance, les garçons se sont souvent entendus dire « les garçons ne pleurent pas », « les garçons doivent être forts », « les garçons ne doivent pas avoir peur » et j’en passe… Toutes ces obligations ont développé la croyance que « si je pleure, cela signifie que je ne suis pas fort », « si j’ai peur, alors je deviens un faible ». Résultat : les hommes portent souvent le masque du contrôlant et du rigide pour cacher leur vulnérabilité par peur de paraitre faible.
Pour discuter de la vulnérabilité, il est utile de se référer à la définition et l’étymologie du mot vulnérable. Selon le Littré, il vient du latin vulnerare, qui signifie « blesser ». Sa définition est : « qui peut être blessé » et « susceptible d’être touché, blessé, d’un point de vue moral ou physique ». Le même dictionnaire définit la faiblesse comme la disposition à être facilement brisé et, au figuré, l’instabilité. D’un point de vue purement linguistique, il est évident que ce sont des concepts très différents. En fait, on pourrait avancer que la faiblesse vient d’un manque de vulnérabilité : quand on n’est pas conscient de sa propre sensibilité, on court davantage le risque d’être blessé.

Si d’autres croyances limitantes rodent autour de vous ou si vous avez réussi à vous libérer de certaines d’entre elles, n’hésitez pas à partager votre expérience dans les commentaires.

Je vous embrasse
Virginie Sender

Virginie_Sceancedecouvrerte